Formation Gestes qui sauvent
Face à une personne en danger, avoir le bon réflexe peut sauver une vie !
Un proche qui fait un malaise ou qui s’étouffe, une brûlure, un accident de la route... Nombreux sont les risques dans notre vie quotidienne. Formez-vous aux gestes qui sauvent !
La sensibilisation aux « gestes qui sauvent » vous permettra :
- Assurer la protection immédiate, adaptée et permanente, de lui-même, de la victime et des autres personnes, des dangers environnants, notamment du sur-accident en utilisant, si nécessaire, les moyens à disposition;
- Assurer la transmission de l’alerte aux secours d’urgence adaptés (15, 18, 112 ou 114) ;
- Reconnaître une victime qui saigne abondamment et réaliser les gestes de secours qui s’imposent pour assurer sa survie;
- Reconnaître une victime qui ne répond pas et ne réagit pas, apprécier la respiration et réaliser les gestes de secours qui s’imposent pour assurer sa survie ;
- Mettre une victime dans une position d’attente adéquate.
1. Sécurisation du lieu de l’accident et des personnes impliquées
Veillez à ne pas vous mettre en danger en approchant le lieu de l’accident, après avoir vérifié les conditions de sécurité et les potentiels risques supplémentaires (circulation incendie, électricité …).
Dans le cas où vous ne pouvez pas agir sans prendre de risque, alertez les services d’urgence, puis établissez un périmètre de sécurité autour de l’accident, en attendant leur arrivée.
2. Appréciation de l’état de la victime
Pour rassurer la victime, présentez-vous à la victime puis vérifiez qu’elle est consciente et capable de respirer. Ces informations sont indispensables et à transmettre aux secours dès que possible.
3. Demande d’aide
Voici les numéros à contacter pour obtenir l’aide des services d'urgence :
Voici les informations à fournir aux services d’urgence :
4. Réalisation des gestes de premiers secours
En cas d’étouffement, souvent lors d’un repas, il faut agir vite.
- Si la victime ne peut pas répondre mais est consciente, en émettant des sifflements ou en essayant de tousser sans émettre de bruit, donnez un maximum de 5 claques dans le dos de la victime. Après chacune d’entre elle, vérifiez son état.
- Si les claques dans le dos n’ont pas d’effet, vous pouvez réaliser un maximum de 5 compressions abdominales. Si l’étouffement continue, alternez 5 claques dans le dos et 5 compressions abdominales ;
- Si la victime perd connaissance, posez-la doucement au sol et contactez en urgence les secours, avant de débuter une réanimation cardio-pulmonaire. Débutez par 30 compressions thoraciques et poursuivez jusqu’à l’arrivée des secours ou reprise d’une respiration normale de la victime.
En cas de saignement, si le sang gicle ou coule de façon continue de la plaie, une pression doit être exercée directement sur celle-ci afin de l’arrêter au plus vite.
Évitez si possible d’être en contact avec le sang de la victime en lui demandant de comprimer elle-même sa blessure. Si elle ne peut pas s’en charger, protégez-vous les mains (gants jetables, sac plastique, linge …) puis exercez une pression directement sur la plaie.
Après avoir allongé la victime en position horizontale, contactez les secours si vous êtes seul, ou si une personne est présente, demandez-lui de s’en charger pour rester auprès de la victime.
Si la plaie saigne toujours, maintenez la compression fermement jusqu’à l’arrivée des secours. Si vous devez relâcher la compression, pour donner l’alerte par exemple, appliquez un tampon relais.
Après avoir effectué ces premiers secours, lavez-vous les mains.
En cas d’inconscience
Si la victime respire : Après avoir trouvé la victime, vérifiez qu’elle n’a aucune réaction. Si son inconscience est confirmée, libérez les voies aériennes, puis vérifiez de nouveau si elle respire.
Placez-la ensuite en position latérale de sécurité, puis allez chercher de l’aide si vous êtes seul. Si une autre personne est présente, demandez-lui d’alerter les secours. Jusqu’à leur arrivée, vérifiez régulièrement la respiration de la victime.
Si la victime ne respire pas : Vérifiez qu'elle n’a aucune réaction et ne respire pas normalement. Si vous êtes seul, alertez immédiatement les secours d’urgence (15 ou 18) et apportez un défibrillateur automatisé externe. Si quelqu’un d’autre est présent, demandez-lui de s’en occuper pendant que vous restez auprès de la victime.
Commencez par 30 compressions thoraciques, puis 2 insufflations. Alternez ensuite les 2 actions et poursuivez la réanimation jusqu’à l’arrivée des secours d’urgence ou une reprise normale de la respiration.
En cas de malaise cardiaque
Si la victime se plaint d’une douleur thoracique, parle ou se sent mal, posez-lui des questions sur son état, puis alertez immédiatement le Samu-Centre 15 qui jugera du degré d’urgence.
- Les signes à observer lors d’un malaise cardiaque : si la victime se plaint d’une douleur dans la poitrine, celle-ci peut se propager dans d’autres parties du corps (bras, épaule, cou, mâchoire inférieure ou estomac). Ces signes peuvent également se cumuler à des sueurs, nausées, difficultés respiratoires ou douleurs abdominales.
- Que faire face à ces signes de malaise cardiaque ?
Même si la victime vous répète que ce n’est pas grave, la prise en charge doit se faire le plus rapidement possible. Il ne faut jamais sous-estimer la gravité de la situation ou de l’état de la victime.
Posez-lui des questions sur la durée du malaise, sur la récurrence, si elle a un passif hospitalier ou si elle prend des médicaments liés à ce problème.
Si vous êtes seul, alertez immédiatement les secours ou si une personne est présente, demandez-lui de s’en occuper.
Placez la victime au repos dans une position qui lui est confortable (allongée, semi-assise ou assise), puis vérifiez régulièrement qu’elle est consciente et respire normalement jusqu’à l’arrivée des secours.